Approche cognitive

« Ce ne sont pas les évènements de leur vie qui affectent les humains, mais l’idée qu’ils s’en font ».

SENEQUE

Philosophe romain du 1er siècle.

Les thérapies cognitives viennent corriger les cognitions ou pensées responsables de comportements inadaptés générateurs d’angoisse, de stress, d’anxiété, de dépression, d’addiction… Elles les « reprogramment », autrement-dit elles agissent au niveau des neurones en créant des connexions différentes entre les synapses. Le professionnel intervient sur les processus mentaux via des méthodes de « réapprentissage ». Elles s’inscrivent dans une thérapie de temporalité brève, peuvent se compléter par de la méditation éloignant la personne de son mental, des approches thérapeutiques relationnelles humanistes systémiques et analytiques par la suite.

– repérer les pensées automatiques limitantes et les peurs de l’évaluation négative par autrui de A. BECK. Plusieurs dispositifs retirent le conditionnement du monologue intérieur et des pensées répétitives qui peuvent être directement la cause des détresses psychiques telles que « je ne vais pas y arriver », « je répète toujours la même chose », « c’est plus fort que moi » … à l’instar de la remise en question, la reformulation, la recontextualisation….  l’étude des avantages et des inconvénients, les conséquences négatives, les émotions associées, les bénéfices secondaires, les exercices d’affirmation de soi etc

– la schémathérapie de J. YOUNG propose d’enlever en amont l’emprise de « schémas », ensemble d’émotions, souvenirs, croyances, sensations ou selon YOUNG « modèles imposés par la réalité ou par l’expérience” dont l’origine remonte à l’enfance ou à l’adolescence et qui sont responsables de scénarii de vie répétitifs et dysfonctionnels, des pensées automatiques… (ex : choisir des partenaires de vie maltraitants chez une personne ayant un schéma d’imperfection…).  La méthode consiste à repérer les schémas pour ensuite définir une stratégie thérapeutique. Ce n’est pas évident de sortir de sa zone de confort et d’emprunter d’autres repères et comportements.

1- Décoder les contrats de survie et les schémas précoces inadaptés dysfonctionnels (tests de personnalité, questionnaire des schémas et l’inventaire des attitudes parentales de YOUNG, test de ROSENBERG et les rôles dans la vie, mbti, ennéagramme, l’échelle d’obsession-compulsion de YALE-BROWN).

2- Un travail fonctionnel pour enlever l’effet boomerang et changer d’attitude.

  • sur l’émotion (libérer les blocages et les peurs, travailler sur les valeurs, l’estime de soi, la confiance en soi, l’ancrage, les besoins fondamentaux avec la pyramide de MASLOW, savoir repérer pour ne pas les répéter les jeux relationnels psychologiques du triangle dramatique « Victime, Bourreau, Sauveur » de J. KARPMAN, écouter l’enfant intérieur via des imagineries, utiliser un souvenir en lien avec l’émotion en visualisation, le recours à des jeux de rôle, analyser grâce à la distanciation, l’art-thérapie avec une utilisation d’une lettre envoyée à des personnes de la famille, le bonhomme allumettes etc…)
  • sur le cognitif (trouver des contre-arguments, clarification des mécanismes de défense, travailler sur sa propre responsabilité dans les problématiques rencontrées, les traits négatifs de HOFFMAN…)
  • sur le comportemental (planification d’épreuves de réalité, les cartes OH, hypnose…).

– La PNL (Programmation Neuro-Linguistique) de J. GRINDER et R. BANDLER apporte des clefs supplémentaires. En fonction des schémas comportementaux répétés dans une situation donnée, elle offre des techniques et des méthodes pour changer la façon dont un individu perçoit son environnement, des solutions d’ajustement du langage à celui de l’autre, un apprentissage sensoriel et cognitif axant sur un changement comportemental face au contexte anxiogène amenant ainsi à une sédation du symptôme.

Psycho-Somatothérapeute & Psychanalyste

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