« Rencontrer l’inconscient et les émotions emprisonnées dans le corps, c’est leur donner moins d’importance et de force ».
« Rencontrer l’inconscient et les émotions emprisonnées dans le corps, c’est leur donner moins d’importance et de force ».
La somatothérapie est un ensemble de techniques de « dégazage » ou « nettoyage » émotionnel. En plus de maîtriser des d’outils de psychothérapie classique, la plus-value du psycho-somatothérapeute trouve son essence dans l’utilisation du corps dans la démarche thérapeutique où se trouvent les traumatismes et les souffrances. Les thérapies corporelles sont un bon complément de thérapie pour les personnes qui veulent se libérer de blessures émotionnelles liées à des souvenirs, des traumas. Parfois, les émotions négatives ne sont pas identifiées et restent dans l’inconscient de la personne jusqu’à les rencontrer avec l’outil, lequel permet aussi de toucher à la mémoire corporelle qui donne accès à des informations qui ont du mal à être conscientisées par le travail verbal, car elles proviennent peut-être d’une période archaïque lorsque la parole n’était pas encore intégrée. Le corps et l’esprit s’inscrivent ici dans un dialogue thérapeutique efficace. Il est possible de combiner plusieurs propositions thérapeutiques en accord avec le patient :
– Le rebirth de L. ORR est une méthode d’hyperventilation, induisant une respiration ventrale volontairement amplifiée et accélérée. L’état de suroxygénation de la pneumothérapie a pour effet de lâcher le mental et de vivre une expérience dans le corps et les émotions. La somatothérapie respiratoire provoque un effet chimique lié au déséquilibre acido-basique du sang artériel qui entraîne une désinhibition et un état de bien-être. La personne, allongée, vit une réalité intérieure, peut-être une régression, peut-être se reconnecte-t-elle à des traumas enkystés dans le corps depuis la naissance. Elle pourra ainsi libérer les mémoires émotionnelles inconscientes ou connues et accèdera à un élargissement de son champ de conscience. Elle sera confrontée à ses croyances, ses peurs, ses perceptions et à ses limites vis-à-vis de l’exercice. L’outils est intéressant pour les syndromes dépressifs, les colériques, les traumas de l’enfance, ceux qui veulent tout maîtriser, les cérébraux…La technique est voisine de la respiration holotropique de S. GROF.
– Les actings reichiens de W. REICH utilisent la parole et les exercices corporels pour débloquer les tensions de la « cuirasse caractérielle », du grec « kharaktêr », « signe gravé », empreinte laissée dans le corps par les coups portés dans notre histoire de vie. Il s’agit de notre caractère en fait, notre manière de faire, d’être. Les exercices incitent par le biais de répétitions et de postures à libérer les énergies bloquées, exprimer les émotions, se rééquilibrer… Le travail voco-postural d’inspiration reichienne suit la concordance anneaux reichiens, les plexus anatomiques et les chakras chez les orientaux.
– La musicothérapie via un accompagnement sonore vibratoire, chants, sonorités archaïques, diphoniques, bol tibétain, ou tambour… la personne allongée ressent ce qu’elle a à vivre…. Le processus thérapeutique participe à exprimer et à ressentir les émotions, à communiquer, à sentir les blocages dans le corps, à développer les sens, à sortir du mental, à déposer à l’extérieur ce qui n’a plus lieu d’être à l’intérieur… Les scientifiques aujourd’hui pensent que tout est vibration, laquelle influencerait la matière.
– La danse-thérapie est aussi une approche artistique non verbale qui fait exprimer des parties de soi, forces ou souffrances par le biais du mouvement. La danse a toujours existé pour apaiser les tourments. Elle fait partie des rituels de guérison et de célébration des cultures traditionnelles. Elle vise la prise de conscience de soi et la libération de tensions et de blocages inscrits dans la mémoire du corps. Sur le plan physique, elle améliore la circulation, la coordination et le tonus musculaire et sur le plan mental et émotif, elle renforce l’affirmation de soi, ravive les capacités intellectuelles et la créativité, et permet de rencontrer des émotions parfois difficiles à exprimer verbalement : colère, frustration, sentiment d’isolement, etc… Le corps devient l’instrument à partir duquel on apprend à être bien dans sa peau, à sortir de sa tête, à retrouver l’énergie de l’enfant… Plusieurs propositions sont possibles…
Ex. le « buto » de T. HIJIKATA, ou « danse du corps obscure », plus précisément en japonais « bu » pour « danser » et « to » pour « taper le sol ». Le buto fut notamment utiliser pour les victimes d’Hiroshima… Les les sons particuliers permettent d’exprimer sa souffrance. Bouger et ressentir, entre postures dynamiques et statique, prendre conscience de son corps, de son environnement, des possibilités de mouvement ou d’expression au son des musiques d’OSHO…. Rencontrer ses énergies masculines et féminines complémentaires… incarner par exemple les archétypes guerrier ou visionnaire suivant certaines musicalités ou les laisser venir, les reconnaître…
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